Whatever Happen } Alexia.J

Kara avait passée la journée a érrer sans but précis à travers Eden. Elle n'avait eut aucunes envies de travailler ce matin en se levant, c'est pourquoi elle s'était promenée un peu partout. Biensur elle avait prit la peine de laisser un petit mot aux autres Geeks histoire de ne pas les faire paniquer. Elle se doutait bien que quelqu'un aurait quelque chose à dire quand au fait qu'elle quitte les lieux sans travailler un minimum. Mais qu'importe. Qu'aurait-elle fait de plus ? Pas grand chose. Il n'y avait pas grand chose à faire dailleurs. Et puis Kara avait besoin de se retrouver seule pour une fois. Cette solitude et cette insouscience de sa vie au Texas lui manquait beaucoup. Mais rien ne serait comme avant elle le savait. Pourtant l'espoir demeurait dans son esprit et dans son coeur. Ne dit on pas que l'espoir est la vie. Tant que quelqu'un y croira, tout sera possible. Mais Kara était seule à y croire encore pas vrai ? Une seule personne peut-elle changer le cours des choses ? Ca elle n'en était pas sure. Seul l'avenir nous le dira.
Quoiqu'il en soit Kara marchait paisiblement dans les rues d'Eden, habillée d'un pantalon bleu et d'un blouson de cuir noir. Son favori, celui de sa mère. Kara regrettait de ne pas avoir passée plus de temps avec elle, avant. C'était trop tard pour les regrets. Finalement à force de marcher Kara se trouva non loin des vieux immeubles, aujourd'hui en ruire et désaffectés. Depuis quelques temps cet endroit était devenue une sorte de repère pour elle. Un endroit calme où elle aimait se retrouver seule pour réfléchir. S'pprochant plus rapidement des immeubles, une bourasque de vent l'obligea a serrer sa veste sur elle et a accélerer encore le pas. Une tempête se préparait. Elle alla rapidement s'abriter dans ce qui restait des immeubles et là, dans l'obscurité, elle attendit.
Adossée à un vieux mur, les cheveux voletant légèrement, Kara semblait ailleurs, comme si ce qui l'entourait n'avait plus de sens, plus d'importance. Elle se revoyait galopait dans les plaines vertes du Texas et rire. Elle se revoyait avec son père qui lui expliquait comment tel programme informatique fonctionnait. Elle se revoyait à ses 8 ans quand l'insoucience était encore là. Comment le monde avait pu changer en si peu de temps ? Kara n'en avait pas la moindre idée. Et ce virus ? Il reviendrait surement. Kara, bien qu'elle ne le dirait jamais, craignait plus que tout ce virus. Elle craignait ne plus pouvoir vivre normalement. Dailleurs elle ne vivait plus normalement. Elle passait un temps fou à travailler et négligeait quelque peu sa vie extérieur. Comme tous le monde surement. Kara ne se voyait plus vivre comme avant en sachant ce qui s'était passé. Elle ne se voyait plus être heureuse, ayant vu les ravages du virus. Elle avait changée, tout comme le monde avait changé.
Les yeux de la jeune fille partant à la dérive, son esprit dans un monde imaginaire, Kara n'entendait ni ne voyait plus rien.

Dernière attaque de la journée, la poussière présente en ville était retournée une fois de plus, les balles pleuvaient et chaque camp essayait de repousser l'autre. Pris entre deux feux nous sommes trois à nous jeter derrière une voiture. Je baisse la tête attend que les autre de mon camp soit à ma hauteur pour me relever et tirer en direction des renégats, j'espère que Nick n'en fait pas partie et touche ma cible, un des renégat tombe au sol malheureusement un des notre tombe aussi. Deux de la relève vont vers lui et l'emmène à l'écart, j'ignore si il est encore en vie et ce n'est pas mon boulot. Je le vois conduit à l'hôpital en me remettant dos à la voiture qui me sert de bouclier contre le feu ennemi, puis j'entends une voix familière crier ON SE DÉPLOIE !! Ni une, ni deux je me relève et je me met à courir sous les balles, j'aperçois une petite rue sur ma gauche, je la prends et les coups cessent, visiblement ils n'ont pas le temps de recharger leurs armes et de courir, ils choisissent de me courir après, je garde mon arme bien en main et j'en ai une seconde encore accrochée à ma ceinture au niveau de mon dos.
Je cours aussi vite que possible, ma veste en jean me semble peser une tonne, je porte aussi une dizaine de chargeurs une peu partout dans les poches mais aussi attachés autour de mes mollets pour en avoir le plus possible. J'arrive en face d'un bâtiment en ruine, ils sont trois derrière moi, avant d'entrer dans la vieille battisse je tire trois coups, un d'entre touche un renégat à la jambe qui se retrouve au sol, avait déjà été touché un peu plus trop et cette balle est celle de trop, il ne peut plus aller plus loin. J'entre dans le bâtiment à bout de souffle, mon problème pulmonaire recommence à faire des siennes mais je ne le laisserai pas me condamner car je sais que ce que font les renégats aux autres citoyens est bien pire que ce qu'on peut imaginer. Je ne veux pas finir comme ça alors je m'appuies à un mur une seconde pour reprendre mon souffle un instant mais vite j'entends leurs pas alors je repars, je prends la cage d'escalier et je monte jusqu'au troisième étage, une fois arrivée là je cours me cacher derrière un mur où je m'adosse pour respirer, je ne les entends plus mais je sais qu'il ne laisseront pas tomber si vite.
Je tourne alors la tête pour voir si je trouverai pas un meilleur endroit pour leur tendre une embuscade et j'aperçois une jeune fille, d'où je suis je ne sais pas trop qui c'est mais elle ne devrait pas rester là, c'est bien trop dangereux.
Je me dirige vers elle et je reconnais Kara, en même temps j'entends la porte s'ouvrir, j'attrape donc Kara par le bars et la tire vers moi d'où on ne peut nous voir et je lui fait signe de se taire. Puis je recharge silencieusement mon arme et lui tends.
Mon visage est fatigué et sale et j'ai deux petites coupures à la joue droite mais elles ne saignent plus tellement. Je regarde où sont les deux renégats et ils ne sont vraiment pas loin, je prends l'arme qui était accrochée à ma ceinture et je la prends bien en main puis je chuchote à Kara les grandes lignes à respecter.